mercredi 28 décembre 2016

Chronique "La dernière reine d'Ayiti"





 Titre : "La dernière reine d'Ayiti"
Auteur : Elise Fontenaille
Maison d'édition : Editions du Rouergue
Collection : doado
Nombre de pages : 100
Genre : Jeunesse, historique
Ma note : ★★★☆☆










"C’est l’histoire d’une île paradisiaque qui fut longtemps habitée par un peuple doux qui n’aimait pas la violence. En 1492, trois grands bateaux accostèrent sur ses plages, et en descendirent des êtres bizarres à la peau claire… Par la voix du neveu de la dernière reine des Taïnos, Anacoana, Elise Fontenaille raconte le génocide du peuple des Taïnos lors de l’arrivée de Christophe Colomb aux Antilles… Une leçon d’histoire peu connue, dans la continuité de ses précédents romans."


"Les dieux de l'Afrique, alliés aux Zémis" 




      Ce livre était une lecture pour le Prix Littéraire organisé dans mon lycée. Sur trois livres, j'ai eu celui-ci. J'avoue que ce n'est pas celui que je voulais mais quand je l'ai eu dans les mains je me suis dis "Bon ça va aller il a pas l'air si horrible que ça". 
      La couverture donne une assez bonne idée de l'histoire car on peut se dire que le livre va parler de tributs du style indiens ou autre, ce qui est un peu le cas. Après, la mise en page est typique des éditions du Rouergue. C'est le premier livre que je lis dans cette maison d'édition mais je me dis que je devrais peut-être en essayer d'autres. 
      Le livre est assez court, il peut donc se lire rapidement si on s'y met pendant 3/4h. Personnellement j'ai mis un certain temps mais entre les cours et mes autres lectures, je n'ai pas eu beaucoup de temps.
      Quand je l'ai commencé, j'ai trouvé assez ennuyant le fait que sur les premiers chapitres il n'y ait que des descriptions mais à partir de l'arrivée des explorateurs, l'action commence. Toute l'histoire se déroule sur un grand laps de temps mais on passe très vite. Certains passages sont un peu comme "coupés", on en connaît qu'une parti, puis le reste, s'est à nous de se faire des hypothèses. 
      J'ai beaucoup aimé le personnage de Guaracuya, sa façon de grandir et de murir. Il voit les choses comme elles sont et non pas comme il veut qu'elles soient. Même si je l'ai bien aimé, mon personnage préféré reste Anacaona. Elle se berce un peu d'illusions, elle espère que tout se fasse en paix et elle croit trop facilement les explorateurs mais s'est quand même beau de la voir autant espérer. J'ai surtout aimé à la fin, lorsqu'elle va mourir. Elle préfère mourir et protéger ses valeurs qu'accepter un marcher et épouser et partager la vie d'un homme qui la dégoute, ce qui est une chose honorable et remarquable. Pour les explorateurs, je n'ai jamais imaginé qu'ils puissent être ainsi mais quand on y repense, s'est tout à fait faisable. S'était aussi agréable d'avoir Bartolomé de Las Casas, un homme dit du camp ennemis mais personnellement plus près des Tainos. 
      L'histoire en elle-même était plutôt bien mais j'ai un problème avec la plume de l'auteur. Je n'aime pas sa façon d'accélérer l'histoire comme elle l'a fait ou le fait de passer autant de temps dans juste de la description.
J'ai bien aimée l'histoire en elle-même et les personnages mais je n'ai pas été conquise par le style d'écriture de l'auteur...



"Oui, cet homme-là était différent, il avait su me toucher" 

 

★★★☆☆




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